Sur le chemin, peut-être en route vers Calais, nous avons rencontré Jabl Safoon qui ramassait des petits cailloux. Au long de son périple depuis Latakia en Syrie, il méditait sur les souffrances du monde qui étaient les siennes et sur l’espoir d’un bonheur futur.
Il décida un jour de raconter tout cela avec ses cailloux et il confectionna des petits tableaux. Des scènes de déportation, d’esclavage, de famine, de guerre. Les blessures, la solitude, la dépression mais aussi l’espoir de retrouver une communauté, une mère, une épouse, un enfant. Danser et rire à nouveau.
Cela ne rejoint-il pas la grande espérance qui anime les chrétiens au temps de Noël.